• L'attente # 1

    sarcastic   C'est curieux comme la mémoire nous joue des tours !

    J'aurais spontanément dénoncé ici le délai de réponse des maisons d'édition qui dépasse tout entendement si je n'avais pas consulté au préalable l'un de mes précieux fichiers Excel (j'en crée pour tout et n'importe quoi, tout le temps, ultra-fan de ce logiciel).

    Deux à trois mois d'attente, pour les plus sérieux, avec le recul, ça me paraît plus que raisonnable. Le temps s'égrenait pourtant pour moi avec une lenteur insoupçonnée, m'inquiétant chaque jour de savoir si le facteur était passé, de consulter mes mails de manière compulsive.

    D'accord, certaines M.E. ne m'ont jamais recontactée et après un an et demi, je considère que je n'aurais jamais de nouvelles. Quoique : j'ai reçu au début de ce mois d'octobre 2018 un refus de publication d'un envoi par voie numérique posté le 21 mai 2017 ! Tout espoir n'est donc pas perdu. Dans son message, Le Duc/Charleston précisait :"nous avons pris le temps de lire votre manuscrit".  happy  J'avoue ne pas savoir comment je dois le prendre : estime-toi heureuse, on a lu ton machin ? Mais, j'ai bien ri : ça, pour avoir pris le temps, ils ont pris le temps !

    Je m'en suis amusée parce que cette version-là, la V3, n'est plus d'actualité (oui, je le reconnais maintenant, elle était mauvaise - enfin, non, pas mauvaise : maladroite, immature) et que j'ai fait du chemin depuis (j'ai l'outrecuidance de le croire). Par contre, ce n'était encore qu'une réponse type, toute faite, non constructive : je m'a encore gourée de ligne éditoriale ! Pffff.... Y'a pas à dire Grenouille ! Tu n'es qu'une grosse tâche !

     ˜

    À peine un mois après mon tout premier envoi de fichier numérique déposé sur le site dédié d'un éditeur, j'ai reçu un contrat par voie postale. Zhomme m'a téléphoné au boulot, tout excité : "un contrat ! Si, un vrai de vrai !". Le soir, de retour à la maison, il était prêt à déboucher le champagne ! Avant de lire en détail le contenu du dit-contrat, je me souviens lui avoir souri, à mon amoureux, et de lui faire remarquer, puisqu'il ne veut pas lire mes écrits : "tu vois que j'ai du talent !"

    cry   Et j'ai entendu la voix de Madame W. marteler : "ne jamais payer pour se faire éditer".

    Je n'avais pas fait attention. Trop jeune dans le "métier", pour ma première cible, j'ai eu tout faux ! Alléchée par leur site internet convivial, par la simplicité avec laquelle je pouvais déposer mon fichier en version PDF, je me suis jetée dans la gueule du loup ! J'avais entre les mains un contrat en bonne et due forme, certes. Je pouvais, non, je devais (histoire et style original, qui sort de l'ordinaire....etc... gratte-moi-la-puce-que-j'ai-dans-le-dos) donner suite à leur proposition : ce sera 3000 euros !

    Par correction, puisque mes parents m'ont bien éduquée, j'ai téléphoné aux Editions Almathée. J'ai été très bien reçue. J'ai expliqué que ce n'était pas le type de contrat que je recherchais, que je ne donnerais pas suite à leur proposition. Par contre, si en lieu et place d'une édition à compte d'auteur, ils savaient m'en proposer une à compte d'éditeur, je ne serais pas contre ! Mon interlocutrice a souri au téléphone (si, si, si ! On entend les gens sourire de l'autre côté du combiné, pour peu qu'on y prête attention !). "Désolée, Madame : on ne propose pas ce type de contrat. Merci de nous avoir prévenus. Je vous souhaite une pleine réussite dans votre démarche. Sachez toutefois que si vous changez d'avis, nous sommes intéressés par votre manuscrit."

    Euh... Elle devait le savoir, la gonzesse, que je me fourrais le doigt dans l'oeil !

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :