Coucou tout le monde !

Désolée d'avoir déserté mon endroit, mais j'ai été quelque peu "surbookée", ces dernières semaines... Entre le boulot -celui par nécessité, pour faire bouillir la marmite- et l'autre, pour le plaisir...  (J'ai déjà la chance de pouvoir me réserver une case "plaisir" ! Ce n'est pas donné à tout le monde...)  

J'ai bossé dur, grâce à ma BL (bêta-lectrice, pour les non-initiés, comme moi... - dans mon métier, BL, c'est un bon de livraison !)

Je l'annonce officiellement : la V5 de mon roman est fin prête, bouclée... superbe ! (un pur chef d’œuvre !!!) 

Reste plus qu'a..... ??? - retour à la case départ ! "Cherche éditeur sérieux et compétant pour publier l’œuvre de ma vie." !

Reprendre les mêmes et on recommence ? Pourquoi pas (mais sur le forum de "Jeune écrivain", on me suggère de la jouer fine, incognito, de changer le titre et de prendre un pseudo, de noyer le poisson, même si j'ai peu de chance de retomber sur le même stagiaire en charge de faire le premier tri, un ou deux ans après....)

Les lignes éditoriales, j'ai tout de même bossé dur, pour passer à côté. : ne suis pas si conne que ça ! Je n'ai pas envoyé Marie-Jo à un spécialiste de la science-fiction !... 

Après ma précédente sélection, il ne me reste plus grand monde à arroser, à vrai dire (à part les "gros"... mais, ça, on oublie.)

Mon homme est un "vieux de la vieille", abonné à des tas de magazines version papier, qu'il pourrait recevoir en fichier numérique... mais bon : indécrottable !

Il laisse traîner ses bouquins partout dans la maison... surtout dans les toilettes (son lieu de lecture de prédilection !)

Lorsque je m'y ennuie, dans ce petit espace confiné, je feuillette (comme dans la salle d'attente d'un médecin) tout ce qu'il me tombe sous la main...

Ce matin, dans une revue dédiée à internet, je suis tombée sur un article parlant de l'auto-édition (pour contrecarrer les éditeurs traditionnels, désormais trop frileux, trop endettés pour prendre le risque de donner sa chance à un primo-auteur...) L'avenir serait, selon l'article, les plates-formes d'auto-publication... Amazon et autres....

N'ayant pas le temps de finir ma lecture, l'heure fatidique du départ pour le boulot approchant gravement, je lui ai demandé de me photocopier l'article (pour penser à le lire, ce soir !)

Ce midi, à la pause-déjeuner, j'ai eu le temps de faire des recherches sur le net.

Encore une fois, on y lit tout et son contraire ! Le magazine met en avant la facilité de se produire - tout en mettant en garde : il n'y a pas de corrections, de mises en pages : à l'auteur d'assumer ! En même temps, on ne se voit pas, non plus, proposer à une maison d'édition traditionnelle un manuscrit bourré de fautes d'orthographes, sans une mise en page réglementaire (et réglementée !)... 

Si ça "marche", on peut "pécho" jusqu'à plus de 1000 lecteurs... Le but des auteurs qui publient n'est pas lucratif.... quelques euros le prix de vente de l’œuvre en version numérique : tout le monde s'y retrouve...

Ce que l'article ne souligne pas et qu'un auteur a bien mis en avant sur un forum : 

En France, dès le premier centime gagné via un "contrat de vente", on est taxé !... L'auto-édition n'y échappe pas. 

Très bien : Amazon (ou autre site) accepte de mettre en ligne mon roman : je dois m'enregistrer comme micro-entrepreneur, obtenir un n° de SIRET, me déclarer...

Même si je ne fais aucune vente (pour dire, je serais nulle à chier !) je devrais payer mon URSSAF pour l'année (pas "grand chose" : dans les 200 eur)... Je devrais aussi, par obligation, adhérer à la sécu et mutuelle dédiée (et là encore, c'est loin d'être gratuit !).... Même si mon chiffre d'affaires avoisine les "zéro" euroch !...

Et ça, personne ne le dit, personne ne le met en avant ! 

Ça me paraît bien compliqué, au final !