• Hello !

     

    Le salon a été encore une fois déprogrammé et repositionné pour les 12 et 13 juin 2021 (en extérieur, sous "barnum"), suite aux dernières mesures sanitaires du gouvernement.

    Ça se précise : j'ai reçu hier mes 24 exemplaires à apporter au salon ! Toujours impressionnée de voir mon oeuvre... alors x24 !

    Le carton pèse un âne-mort ! Heureusement, il y a quelques années, j'ai offert à mon Homme un diable de compétition ! Il va bien me servir, ce beau joujou (à condition que j'arrive à le manœuvrer).

    Mais, j'ai la frousse...

    Je suis qui ? Je suis quoi ?

    Au fur et à mesure que je prends connaissance de l'identité, du parcours, des autres auteurs qui seront présents... Une impression de n'être pas à ma place, moi, la petite comptable d'une TPME, qui n'a rien fait d'extraordinaire dans sa vie. 

    Je n'ai pas un métier qui m'a fait parcourir le monde. Je suis restée dans mon microcosme. Je n'ai pas côtoyé des "personnalités", je n'ai pas été vedette célèbre, ministre... Je n'en suis pas à mon dixième roman... (ok, il faut bien commencer un jour !)

     

    Ah, Marie-Jo !!! Qu'est-ce que tu ne me fais pas faire !!!

    erf

     

    Le salon du livre de Mennecy

     

     

     


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  • eek

     

    Voilà, voilà... Un an est passé et nous voilà à nouveau (presque) dans la même situation qu'au printemps dernier.

    Mon moi-intérieur me dit que j'avais raison d'avoir peur.

    Certes, la peur n'évite pas le danger. Je trouve qu'on a beaucoup de chances dans mon entourage professionnel, familial, amical.

    Nous avons été confrontés à d'autres "cas", mais minimes. Des symptômes avérés, des patients reconnus "positifs", mais pas d'hospitalisation, encore moins de transfert en réanimation, ni de décès supplémentaire.

    A croire que la première vague a fait le tri, le ménage pour préparer les suivantes.

    Maman.... Bientôt un an que tu as succombée à ce drôle de truc, venu d'on ne sait où.

    Maman, qui vient régulièrement me rendre visite dans mon sommeil, pas toujours sympa, souvent en mode "je demande de comptes"... Moi aussi, Maman ! Tes dernières heures, tu les as vécues en réanimation, interdite de visite de tes filles, abandonnée. Dès le 1er mars 2020 nous avons été privées de visites dans ton Epadh où nous te croyions plus en sécurité que nul par ailleurs, toi la fugueuse, Alzheimer. Un mois et demi plus tard, tu as rejoins ton amoureux, dans l'au-delà. Ta dépouille mortelle n'a pas pu être identifiée par tes proches et tu as été transportée dans une de ces morgues XXL qui fleurissaient à l'époque.

    Comment faire comprendre à mon entourage que mon aventure dans l'écriture est désormais loin, très loin derrière moi. 

    ça aurait pu marcher, dans d'autres circonstances.

    Là, si le salon du livre de Mennecy devait à nouveau être annulé- reporté (initialement prévu en février 2021 - nouvelle date proposée en janvier : 31 mai, en extérieur, avec un nombre d'auteurs réduit pour respecter les gestes barrières)...

    Je m'en fous !

    J'ai tenté l'expérience. Ça a été très riche en émotions, très enrichissant sur le plan personnel. 

    Mais, les écrits suivants risquent bien de rester dans le domaine du personnel. Pas prête pour renouveler l'expérience, la chasse à l'éditeur... Tout ça pour quoi ?

    Résultat très décevant.

    La reconnaissance de mes proches me suffit. Mon éditeur est, comme beaucoup, aux abonnés absents. Je n'ai aucune information, aucun visu sur mes ventes.

    Si c'était à refaire ?

    Je rangerai Marie-Jo dans un tiroir, avec les autres !

     


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  • money

    Ah ! Tout de même ! Rien posté depuis Mars 2020 ?

    Presqu'un an déjà ?

    C'est fou, ça !

    Il faut dire que...

    Cette première période de confinement, je l'ai très très mal vécue - comme beaucoup.

    Maintenant, comment résumer ? J'aurais dû venir m'épancher ici...

    Ça, pour m'être confinée, je n'ai pas fait semblant : tétanisée, la Grenouille ! Paralysée par la peur ! Attestations de sorties autorisées par moi-même pour retirer mes courses alimentaires au Drive, une fois par quinzaine - au moins, ça m'aura permis de passer le pas, de tenter de nouvelles expériences de consommation - seules occasions de mettre le nez dehors. 

    J'ai comme un trou dans mon espace spatio-temporel.

    Il m'arrive encore de dater des documents de Mars 2020. Le temps s'est arrêté pour moi et j'ai du mal à remonter la pendule.

    Le décès de ma mère, emportée par ce satané virus, n'a rien fait pour arranger les choses. Quelques jours à peine séparent l'annonce de sa positivité à celle de son décès en Avril dernier.

    Evidemment, Maman n'a pas échappé au protocole sanitaire mis en place : nous n'avions plus le droit de lui rendre visite dans son EHPAD, depuis début Mars. Le téléphone, ça ne remplace pas les liens physiques, surtout pour des personnes atteintes d'Alzheimer.

    Hospitalisée, visites interdites. Décédée, reconnaissance du corps impossible.

    Elle a été conduite vers ces morgues XXL mises à disposition par l'Etat, inhumée quinze jours après, en tout petit comité familiale.

    Je n'y arrive toujours pas. Je n'accepte toujours pas la mort de ma mère dans ces conditions inhumaines.

    C'est acté : je crois que je ne ferais jamais mon deuil, au vu des circonstances de son départ.

     

    Qu'est-ce-que j'ai fait de tout ce temps ? RIEN ! 

    En télétravail, je me suis saoulée de boulot, pour ne pas penser. J'ai kiffé grave de pouvoir être aussi performante à la maison, qu'au bureau, en chemise de nuit toute la journée, sans passer par la case "salle de bains" (enfin, si : juste une toilette de chat, pour l'hygiène !)

    J'étais emplie de remords, sachant qu'un jour je me reprocherai ma désertification de l'écriture qui m'est tellement nécessaire.

    Mais, rien à faire, je n'y arrivais pas ! La magie n'opérait plus, l'état de grâce s'était envolé. 

    Double peine, alors que j'avais tellement besoin d'extérioriser ma douleur.

     

    L'été est passé, sans joies particulières. On a goûté à une trêve temporaire, un sursaut de vie, sachant pertinemment que nous n'étions pas sortis de l'auberge. Port du masque obligatoire, gestes barrières de rigueur... Même en Creuse !

    L'automne s'est pointé avec ses jolies couleurs. Là non-plus, l'ambiance n'était pas au rendez-vous.

    Novembre est arrivé. 

    J'ai toujours été "mal" en Novembre. Celui-ci m'a particulièrement été pénible (et puis, l'anniversaire de Maman, le 7)

    Re confinement allégé, toujours en télétravail. Toujours aussi improductive au point de vu personnel. Toujours aux taquets professionnellement.

    A cette époque, j'ai eu un court échange de mail, avec mon éditeur, concernant le salon du livre de Mennecy (91) où je concoure pour le prix du premier roman...

    J'ai fanfaronné (c'est dans mes habitudes !) : à parier que dans les mois à venir, les textes publiés seront majoritairement axés sur le sujet du Covid ! Il était d'accord avec moi. 

    Trop facile, l'exploitation de la pandémie !

    Moi, j'étais restée sur mon tome 2, bien entamé déjà, resté en plan, planté-là !

    Devinez quel sujet m'a fait reprendre le chemin de l'écriture, y retrouver ma sérénité, ma plénitude ?

    De quoi je parle quand mes doigts parcourent le clavier de mon ordinateur portable, sans retenue ?

    Peu m'importe si je passe pour une conne ! Le principale, pour moi, c'est d'avoir retrouver le chemin, le plaisir...

     

    Pour info : le salon du livre de Mennecy, traditionnellement organisé le 1er week-end de février a été une première fois maintenu, mais en version "allégée" : nombre de participant réduit de moitié. J'ai du confirmer encore une fois ma participation. Puis, une nouvelle annonce : il sera repoussé au dernier week-end de Mai 2021, en extérieur, dans le parc du château : le gymnase dédié à la manifestation ne permettant pas d'assurer les mesures sanitaires obligatoires. On m'a demandé encore confirmation de ma présence. (j'ai faillit répondre : si je suis encore en vie, oui...) On parie qu'au mois de Mai, ce soit encore repoussé, voire annulé  ?

     

    La première version de "Marie-Jo" date déjà d'Août 2016.

    J'ai beaucoup retravaillé mon roman, suite aux remarques de ma correctrice rémunérée pour... Suite aux nombreux refus des maisons d'éditions, et aux rares commentaires qui argumentaient leur décision. 

    C'est la version 5 que les éditions du Saule ont acceptées de prendre en charge, de donner sa chance à mon roman.

    Sortie officielle le 26 novembre 2019.

    L'année 2020 n'a pas été propice aux salons, au rendez-vous en librairie pour présentation, scéances de dédicace. Peu ou pas de pub autour du livre, si ce n'est que le "bouche à oreille", qui, je crois, a plutôt bien fonctionné.

    Retours positifs des lecteurs qui me réclament la suite, un autre... Ils aiment mon style, franc et sans détours.

    Voilà ! C'est le destin ! Tout ça pour ça ? Fallait que Marie-Jo se casse les dents sur un pangolin !cry

     

     Maman m'aurait consoler en me disant : "c'est la faute à pas de chance !"

    sarcastic

     

     

     

     


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  • Bonjour à tous,

    En ces temps compliqués, je vous espère en bonne santé. Soyez prudents : restez chez vous ! (dans la mesure du possible de vos activités professionnelles.)

    Si on m'avait prédit ces heures de confinement, j'aurais très certainement crâné et annoncé que j'utiliserai mon "temps libre" à l'écriture.

    Il n'en est rien. Situation anxiogène qui me vole ma concentration !

    Ah si ! J'ai juste écrit une petite nouvelle de 900 mots, sur l'actualité (postée sur le forum des J.E. et sur FB)

    Prenez soin de vous.

    money


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  • ^^  Dernières news...

     

    D'avis positifs, en enthousiasmes non déguisés, Marie-Jo continue à séduire son petit monde !

    Des tantes qui m'ont téléphoné (ou passées par ma soeur, devenue mon "agent" à titre bénévole) pour témoigner de leur surprise de me lire... Chacune se retrouve un peu dans l'histoire, par les lieux, les situations, les évocations de traditions bretonnes...

    Des avis positifs de relations, qui ne me connaissent pas plus que ça, qui accrochent à l'histoire (qui ne cherchent pas à trouver des points communs avec ma vie et ma romance).

    Je me suis plongée dans l'atmosphère d'un salon du livre, proche de chez moi, pour m'imprégner de l'ambiance... Je ne me sens pas encore prête. Mais en discutant avec un auteur (et comédien de surcroît : la honte sur moi ! Même pas reconnu ! Je me suis confondue en excuses : ça l'a fait rire !), je sais que c'est le passage "obligé" pour arriver à se faire connaître et reconnaître. Il m'a rassuré : on y prend vite goût ! Ce n'est que pur bonheur de parler avec des futurs lecteurs (ou des lecteurs ayant déjà lu des ouvrages déjà publiés, pour la majorité des auteurs présents!), de résumer l'histoire, de raconter son parcours d'écriture... Il m'a donné la Gnac !... 

    Sur ses conseils, j'ai pris tous les renseignements pour m'inscrire à la cession de l'an prochain ! 

    Mais je me sentirais "pauvre" en ne présentant qu'un seul ouvrage, à comparaître des confrères !

    Et puis, aujourd'hui, enfin, un premier "retour" d'une lectrice dont j'appréhendais la réaction...sarcastic

    La mère de ma collègue !

    Je n'étais pas "pour" son idée génialissime d'offrir pour Noël mon roman à "Dame J...." avec dédicace obligatoire...

    De ce que je connais de la maman, euh... Comment dire ?

    Un peu (très !) coincée (ne jamais dire de gros mot devant J...par exemple...(Aïe ! Marie-Jo use et abuse des grossièretés. Le sexe ? Tabou !... Collègue a insisté : mais si !!! Ma mère a bossé presque toute sa vie dans le monde de l'édition, mais si !!! Ma mère adore lire....

    Et puis, collègue a pris connaissance de "Dans la tête de Marie-Jo", un peu avant Noël, et prise d'un (gros) doute... Oups ! Pas sure que J... adhère, finalement (trop tard, exemplaire dédicacé à son intention toute particulière)...

    Contre toute attente, "Dame J..." adore ! Elle a organisé son emploi du temps pour consacrer du temps le matin à sa lecture... Elle me félicite, par l'intermédiaire de sa fille, pour mon style, mon sens de la description. Elle est tellement accro qu'elle en parle à demi-mots à son mari et a confié à ma collègue :"j'ai dis à ton père qu'il y avait des scènes un peu torrides, du coup, il attend que j'en termine avec ma lecture pour s'y plonger à son tour !"...

    Collègue est soulagée (et moi donc !!! Si Marie-Jo passe le test "J...." c'est énorme !... Pauvre J... qui ne soupçonne pas que si je ne la connais qu'au travers des récits de sa fille, elle m'a très librement inspirée pour le côté "prout-prout-ma-chère" de mon héroïne, de quelques traits de caractère de la "Reine-Mère", du contexte bourgeois que je narre, alors que je suis totalement étrangère à ce monde-là !...  he

     

    J'ai posté aussi mes demandes de modifications à mon éditeur... Tout sera fait selon mes volontés ! 

     

    Je nage en plein bonheur... Jamais je n'aurais imaginé vivre une aventure pareille... 

    yes

     


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