• happy

    Je m'amuse de mon titre, parce... pas de nouvelles, justement.

     

    Est-ce une "routine" qui s'installe ? L'attente ne me pèse pas, ne me pèse plus. J'y pense et puis j'oublie, je ne suis plus subordonnée à la surveillance de mes mails - ne pas oublier de consulter les spams - à appeler chez moi le midi pour savoir si j'y ai reçu du courrier postal (un contrat ? cool) comme il y a deux ans.

     

    Marie-Jo chez les Belges...

    Une maison d'édition de Bruxelles, après avoir lu mon résumé, m'a posté le lien internet pour que je lui adresse mon manuscrit, fin janvier.

    Why not ? Je crois plus en mes chances dans cette M.E. là qu'à celles ciblées de ce côté-ci des Flandres.

    Ce week-end, c'est le salon du livre à Paris. J'écoutais l'interview d'un "jeune" auteur ce matin, à la radio, amusée (même plus envieuse, voire jalouse comme l'an passé) : encore loupé pour cette année. Si j'avais eu plus de temps libre, j'y aurait bien fait un tour, par curiosité, pour m'imprégner de l'ambiance (plus jeune, j'ai fais celui de Nogent-sur-Marne, avec ma cop', au pavillon Baltard.)

     

    Je continue à jouer de temps à autres avec Emma : ma récréation. Dès que le besoin d'écriture se fait expressément ressentir, c'est sur elle que je me défoule !

     

    Quand je me relis, le lendemain, ou quelques jours après, je me corrige, rectifie mes élans. Comme par exemple : "on en a rien à foutre de ce que pense Emma de la mondialisation, ce n'est pas le débat ! De plus, ce ne sont pas les opinions de cette jeune fille qu'on peut lire, là, mais les tiennes ma chère Grenouille ! Je grandis (lol !) Mon expérience sur le forum des J.E., les critiques, les conseils que j'y ai reçu me confortent et me rendent plus sure de moi.

    Un autre auteur interviewé au salon du livre citait Amelie Notomb, en réponse à des demandes de conseils pour écrire un roman : si le besoin d'écrire n'est pas vital pour toi - comme pour tout autre manifestation artistique - passe à autre chose. 

    Y'en a qui pour se détendre, se défouler, se retrouver, jouent de la flûte ou de la basse (pauvres voisins !), ou sortent chevalets, pinceaux et tubes de peinture acrylique...

     


     Ça ne se commande pas.

    ^^

     

    yes

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • ouch   Franchis le pas, dimanche soir :

     

    On y retourne, on s’y frotte à nouveau... Parano ?

     

    Posté la Marie-Jo à deux maisons d’édition. Et c’est reparti pour l’angoisse d’ouvrir sa boite mail — de surveiller ses spams- dans l’attente d’une réponse...

     

    Heureusement qu’Emma me distrait ! Je viens d’écrire un passage futur qu'il me faudra relier au bon moment à l’ensemble du récit. Je me suis amusée à comparer mon expérience creusoise avec celle plausible de l’Alaska ; ma première confrontation visuelle du dépeçage d’un lapin d’élevage par beau-papa, où, pourtant écœurée, j’ai salué la maîtrise, le savoir-faire ancestral transmis de génération en génération.

    Situation transposée aux animaux qui peuplent l’Alaska... Je me suis encore fait un sacré plaisir ! 

    C’est grave, Docteur ? winktongue

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Bonsoir à tous !

     

    Certes, je ne donne pas des news tous les jours, mais, en même temps, il n'y a pas forcément des nouvelles à partager au quotidien.

     

    Alors, aujourd'hui, 21 janvier.. date repère pour la famille : anniv de mon neveu, de sa fille, date de signature du prêt immobilier de mon dernier oisillon qui va quitter le nid... cry je poste et vous informe...

     

    Non, je n'ai pas renoncé : je cogite pour adopter la meilleure stratégie !

     

    Il paraît que les maisons d'éditions sont inondées de manuscrits en ce début d'année...Effet "bonnes résolutions", sans doute...

    Donc, comme il y a un "embouteillage" en cette période, je ronge mon frein, je ne vais pas me jeter dans la mêlée, de peur d'être confrontée, à nouveau, à une lecture survolée par un correcteur submergé par ses objectifs....  Tant et tant d'heures de travail de mon côté ne sauraient être balayées par un surbooking de la profession... Je n'en suis plus à quelques mois près ! 

     

    Marie-Jo n'est pas enterrée : elle attend son tour, patiemment... J'ai la conviction que ce roman vaut de l'or (je ne parle pas d'argent, mais de richesse purement littéraire.... - Elle y arrivera, un jour ! Je crois en elle !)

     

    Mais, en attendant, je m’emmerde !!!happy

     

    Je ne sais plus ne pas écrire, je suis devenue ad-dicte à l'écriture comme à la clope !

    Alors, pour passer mon temps, j'ai entamé, comme ça, sans savoir où elle me mènerait, une autre histoire.

    Pendant mes congés de fin d'année, fatiguée, envie de rien, je regardais la télé, des après-midi durant ... J'ai été captivée par une série genre "télé-réalité" qui passe sur RMC découverte ... Je n'ai rien loupé du feuilleton en une semaine... J'ai  gavé mon homme en lui disant que j'avais froid, enroulée dans mon plaid sur mon rocking-chair (y'a un pb avec la chaudière, non ?)....

     

    Je vivais en Alaska, je respirais Alaska....

     

    J'y ai retrouvé tout ce que je pleure depuis des années : je regrette la perte du savoir faire de nos anciens, je dénonce la non transmission de leur bon sens...  A l'échelle de la Creuse ! 

    En Alaska, sans ce bon sens-là, sans cette communion avec la nature, ils mouriraient  mouriront crèveraient !

     

    Et "Emma" est née dans mon esprit... De jours en jours, son histoire s'est construite.

    Le synopsis : Suite à un mal-entendu, Emma, jeune étudiante en communication effectue son stage de validation de fin d'études en Alaska. Elle va, en dépit de conditions climatiques extrêmes, y découvrir une chaleur humaine inattendue qui règne dans ces contrées australes, y trouver l'amour (oui !!! je reste dans le même registre : les polards ou la science-fiction, je les laisse à d'autres, plus talentueux !). Si dès leurs premiers émois, Tom et Emma se sont confortés dans leurs promesses qu'il ne s'agissait que d'une aventure, pour le plaisir (l'un et l'autre ne sauraient faire épouser son mode de vie à  l'autre), la suite n'a pas été aussi facile à assumer... De retour à Paris, Emma ne supporte pas l'éloignement. Remords et regrets la ronge : elle n'a même pas essayé ! Et si elle avait laissé s'échapper le bonheur de sa vie ?

     

    Alors, c'est très bizarre de dire ça : nos rapports n'ont rien à voir avec Marie-Jo ! Emma, je l'aime bien, elle m'émeut. Mais, la passion (je dirais même l'obsession) pour mon héroïne quinquagénaire n'a rien à voir avec cette jeune fille bien sympathique au demeurant.

     

    Emma, je pense pouvoir la "fourguer" à des M.E.. genre Arlequin.. : notez qu'il n'y a rien de péjoratif dans mes propos.

    Je prend énormément de plaisir à écrire ce roman (et challenge ! Je le poste "in live" sur le forum des Jeunes écrivains, brut de brut... Je n'ai qu'un chapitre d'avance, à chaque post. Pour l'instant, je n'ai que de bons "retours"... (c'est plutôt encourageant !)

     

    ça m'intrigue, cette distance ente moi et Emma : là, j'écris pour satisfaire mon besoin. Marie-Jo, c'était autre chose : j'y ai mis une partie de moi, de ma mère, de ma famille, de mon passif. ???  Cette aventure-là, même si elle ne débouche sur rien, m'a servie de thérapie ! (la sécu !!! On dit merci qui ???? Merci Marie-Jo !!!)

    happy

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Coucou !

     

    Un petit message bref pour vous souhaiter à tous une bonne et heureuse année 2019. cool

     

    Pour ma part, j’ai eu une agréable surprise sur le forum des J.E. le 31 décembre : un membre m’a réclamé la « fin » de mon roman, toujours pas mis en ligne. Après des semaines sans visite sur mon post privé, en pleine période de doute quant au devenir de ce manuscrit, cela m’a mis du baume au cœur pour finir l’année 2018.

     

    Je n’ai pas encore répondu à cette lectrice (oui, c’est une femme) de 24 ans (âge déclaré sur le forum), mais ses quelques mots ont eu le mérite de raviver en moi la folle idée que mon roman, ce n’est pas de la M....

    J’ai la ferme intention, dès que je me sentirais prête à me jeter à nouveau dans la bataille, de lui demander ce qui lui a plu dans ce récit qu’elle affirme avoir dévoré pendant sa semaine de congés.beurk

     

    À force de lire les expériences de mes congénères, même harponnés par de vraies maisons d’édition, la suite me fait peur : non, l’auteur n’est pas l’acteur principal de l’aventure. OK, il a écrit un truc intéressant, mais l’éditeur peut prendre la main sur beaucoup de choses, beaucoup trop à mon goût... Les droits d’auteurs (je pensais, bêtement, qu’on les cédait sous certaines conditions, pour une période donnée), la possibilité d’imposer un autre titre à l'oeuvre (ah, ça non ! J’ai mis trop de temps à le trouver, ce maudit titre, qui colle parfaitement à l’histoire et au destin de mon héroïne : ce ne pourrait qu’être un truc trop « neuneu » ou d’une approche trop commerciale)... La main mise sur les évolutions éventuelles en cas de projet audiovisuel : si par exemple, par hasard, mon manuscrit aboutissait sur l’idée d’un film : je n’aurai qu’un seul droit (celui de fermer ma gueule !... Petit rappel, qui fera sourire ceux et celles qui me connaissent dans la vraie vie : celui qui me la fera fermer n’est pas encore né !)... La couverture qui doit être en conformité avec la collection (oh !!! Ma frangine m’a offert un dessin pour ma couverture, j’y tiens beaucoup !) Et j’en passe... L’auteur n’a plus aucun droit de regard sur son manuscrit.... 

     

    Alors, la question est  : tout ça pourquoi ?

     

    Personnellement, la période la plus jouissive dans cette aventure a été la phase d’écriture, pure. Le peu de contraintes auxquelles je me suis trouvée confrontée, jusqu'à présent, m’ont déjà rebutées, et je suis loin, très loin, d’être arrivée au bout du chemin.

     

    Suivant assidûment le fil d’une discussion sur le forum JE intitulée « Pourquoi tant de refus ? », où j’y ai lu tant et tant de témoignages d’auteurs en détresse, j’étais, lundi soir, à deux doigts de poster que, pour ma part, je renonçais...

     

    Ma nouvelle lectrice de 24 ans a eu le mérite de me redonner une bouffée d'oxygène, qu'elle ne soupçonnera jamais.

     

    « Marie-Jo » ne lâcherait rien... Et Grenouille ? 

    erf


    votre commentaire
  • Désolée, je ne suis pas très assidue. Je me suis pourtant "engagée" moralement à partager mon expérience (ou mon inexpérience)...

    arf

     

    Juillet 2017. Pour tuer le temps, lasse de surveiller mon courrier, j'ai poussé la porte d'un forum qui semblait correspondre à mes attentes du moment : Jeunes Écrivains.

    Que le jour où je me suis inscrite sur ce site-là soit béni !cool

    Non, Jeffe ! Tu n'es plus toute seule ! Notre parcours est si semblable, à tous, quel que soit le domaine où nous nous exprimons (polard, poésie, romance, science-fiction, fantasy...), quel que soit notre profil, notre âge, notre sexe : un joyeux melting-pot !

    La phase d'écriture, fluide pour certains, plus compliquée pour d'autres. L’accomplissement de mois de labeur, et le même questionnement à l'arrivée : "j'en fais quoi, maintenant ?" Les phases d'autocorrections (il en faut, du courage, pour remettre l'ouvrage sur le métier.)

    Les premiers retours de maisons d'édition à qui nous avons soumis nos écrits. Refus à grand coup de lettres types trop polies pour être sincères, qui laissent l'auteur dans un flou artistique (ça ne rentre pas dans votre ligne éditoriale... Certes.... Je l'aurais pourtant juré, j'ai cherché, écumé...  Mais, c'est bon ou c'est nul ? Je m'entête ou je brûle mon manuscrit et vais cacher ma honte dans la forêt profonde ?)

    Rares sont les maisons d'édition qui encouragent à poursuivre l'aventure. Je n'en ai croisé qu'une, Eloïse d'Ormesson, qui a regretté, affirmé qu'ils aimaient les détails de mes descriptions, mais mis en avant qu'ils ne publient que très peu de romans français, en majorité des manuscrits francophones ou anglophones traduits (j'étais alors décidée à me faire naturaliser belge et prendre un pseudo à consonance flamande !) Il ne me fallait surtout pas renoncer et ils m'invitaient à frapper à la porte de leurs confrères (sans balancer quelques noms : dommage, ça aurait pu m'aider ! Lol !) J'ai été très déçue : je me voyais déjà chouchoutée, choyée chez Eloïse ! Elle qui aimait tant mes descriptions, n'avait-elle pas reconnu son propre père dans le personnage du père de Marie-Jo ?

    Les dernières actualités de l'un ou de l'autre sont suivies assidûment sur le forum. On s'encourage, on croise les doigts pour que ça marche pour lui/elle -et si ça le fait, on tenterait bien notre chance aussi à notre tour...

    On entre carrément dans le vif du sujet. Gaffe aux pièges, aux clauses trompeuses des contrats, aux offres alléchantes (ce que Madame W. m'avait bien expliqué, au début de l'aventure, est confirmé, si besoin en était).

    frown

    Et la catastrophe m'est tombée sur le coin du nez, comme elle s'est abattue chez d'autres camarades avant moi, et n'en a pas épargné d'autres, depuis.

    C'était mérité, à force de décrier les réponses trop lisses de leurs confrères !

    Un nouveau refus, mais développé, argumenté, celui-là. Il n'était plus question de mise en forme, d'arrondir les angles : du brut de brut ! Du hard, reçu en plein cœur, en pleine poire : c'est nul ! Du pipi de Chat ! Écriture naïve... Vos descriptions ? Trop détaillées, trop techniques (eh ! j'ai bossé des heures et des heures pour savoir de quoi je causais, pour éviter d'être descendue en flèche par des professionnels). Trop lourd ! 

    Ouïe, ça fait mal...

    S'en est suivi une grande période de doute, de solitude. Tout ça pour ça ? Mais, s'ils le disent, c'est que c'est vrai : ils ont l'habitude... Je croyais quoi ? Avoir pondu le roman le plus réaliste, le plus touchant depuis... depuis quoi, d'ailleurs ?

     Coup de massue !

    Il m'a fallu quelques semaines pour digérer et venir pleurer dans le giron de mes collègues chez Jeunes Écrivains.

    Ils m'ont rassurées, de suite, les J.E. ! 

    "Oh !!! Mais ne t'inquiète donc pas ! Y'a pas mort d'homme ! Ils sont réputés pour la violence de leur jugement, Le Dilletente ! Ne sont pas des tendres ! Mais pour qui sait en prendre et en laisser, il y a souvent matière à se remettre en question, à se booster pour reprendre le récit où le bât blesse."

     

    Ah ??? Je ne suis donc pas la seule à avoir reçu une telle baffe ?

     

    Non.... Et un membre a même reçu un deuxième effet kiss-cool la semaine dernière... Encouragé par leurs critiques, il a retravaillé son manuscrit, et leur a soumis à nouveau (démarche que  j'avais prévu de faire, d'ici quelques jours, pendant mes congés...)

    "On ne vous a jamais demandé de nous le représenter !"

     Fin de non-recevoir !

     C'est brutal, non ?

     

    beurk

     

    J'ai posté peu après mon premier extrait sur le forum. Les commentaires en retour ont donnés raison à Le Dilletente ! "Quelle drôle d'idée de nommer ton héroïne par ELLE, en majuscules ? (bah, je voulais la distinguer des autres personnages féminins, je trouvais que c'était un moyen original d'éviter les répétitions de prénom...) ça la rend indigeste, imbue, et ce n'est certainement pas ce que tu as voulu transcrire. (Non ! au contraire... moi, je l'aime ma Marie-Jo !)... Un autre qui m'a demandé (supplié, même) : arrêtes avec tes !!!. J'ai l'impression de me faire engueuler à chaque phrase, l'impression qu'on me parle allemand !

    Ah ??? Tant que ça ? Agressive, moi ?...

     

    Du coup... Abandonné la version 3 (toujours dans la nature depuis plus d'un an, chez quelques maisons d'édition retardataires), et tout repris, à zéro !

     

    Merci, Le Dilletente pour la baffe !yes

     

    Merci les copains, d'avoir donné votre avis !

     

    Il m'a fallu pas loin d'une année supplémentaire pour tout reprendre, réécrire, retravailler. Donner aussi plus de profondeur à certains personnages satellites, qui n'avaient pas trouvés leur place dans la précédente version. (Toi, qui te reconnaîtras si tu passes par là : j'ai préparé les papiers d'adoption de Babou ! Tu viens les signer quand tu veux !... Pauvre gamine : sans toi, elle aurait toujours été reléguée à l'arrière-plan du récit ! Merci pour ça... entre autres ! <3)

     

    Et retour à la case départ...

    J'en fais quoi, maintenant ???

     

    Rechercher d'autres maisons d'édition, tout recommencer...

    ouch

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique