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Certains lecteurs m'ont rapporté avoir trouvé quelques coquilles : des mots manquants, des majuscules oubliées en début de dialogue. Rien de méchant m'ont-ils assuré, mais...
D'accord avec eux : tout de même ! Arrivé à ce stade-là, il ne devrait plus subsister de fautes !
Comme je devais prendre contact avec mon éditeur (mon homme me tanne pour que telle critique littéraire, qu'il adore, ait mon livre entre les mains, me demande de le lui adresser. Il en rêve de la voir présenter mon oeuvre à Télé-Matin, de l'écouter vanter les mérites de mon héroïne sur France-Inter, de lire sa critique dans ELLE... Ah, non ! Il ne lit pas ELLE...) De guerre lasse, j'ai envoyé un MP sur le Facebook de ELLE, pour savoir comment lui faire parvenir mon roman. On m'a très gentiment répondu en me donnant le lien sur lequel je pouvais prendre contact avec le service littéraire.
J'ai envoyé un mail à mon éditeur pour lui communiquer le lien, savoir comment on procédait, si c'était lui qui s'en occupait, ou moi...
Profité pour lui faire part des quelques "coquilles" résistantes.
Pour ELLE, il s'en occupe (mais me demande de ne pas me faire trop d'illusions : ce genre de chroniqueurs ayant pignon sur rue ne prêtent pas beaucoup d'attention aux jeunes auteurs et petites maisons d'éditions).
Il n'est pas improbable qu'il faille relancer une réimpression de mon roman : il m'encourage donc à lui faire parvenir rapidement les modifications à apporter à mon texte...
J'ai alerté tout le monde : notez, notez (le n° de la page, ce qui ne va pas....)
Evidemment, ceux qui l'ont déjà terminé, je ne peux décemment leur demander de recommencer.
Je n'avais toujours pas lu la version "brochée". Peu motivée, j'ai cherché un autre biais pour détecter les mots manquants (un logiciel de correction ?). Je n'ai pas trouvé, alors, la mort dans l'âme, je m'y suis collée, encore une fois !
Un peu ras-le-bol des lectures, contre-lectures, relectures, re-relectures... Je le connais par cœur (donc pas sure de trouver les défauts, tant mes yeux n'en peuvent plus de cette histoire !)
Les premières pages ont été fastidieuses !
Et... Petit à petit, je me replonge dans l'histoire. Je devrais dire, je me plonge, comme si c'était la première fois...
J'avais déjà remarqué que d'un support à l'autre, la lecture n'est pas la même (fichier word, puis fichier pdf où je découvrais des horreurs que j'avais laissé passer, puis support papier format A4, puis format HTLM pour le forum des Jeunes Ecrivains)...
Tenir l'objet en main, tourner les pages, sentir l'odeur... C'est encore différent !
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Je ne voulais pas m'auto-éditer pour ne pas avoir à endosser le rôle de commerciale.
Ce n'est pas mon trip : moi, j'écris ; l'éditeur commerce. Chacun son job !
Prise a mon propre piège !
J'ai commencé par informer un cercle familial et amical très restreint : ça y'est !!! La Marie-Jo, sortie officielle.... Blabla....
Puis, j'ai élargi le cercle aux collègues...
Avant noël, j'ai vu sur internet une offre promotionnelle alléchante pour la fin de l'année : des cartes de visites à 4.99 € les 500 (pas besoin d'autant, mais en choisissant moins d'exemplaires, c'était plus cher !).. Avec les frais de ports, au pire, je perdais 10 balles... Le rendu est superbe : carte de visite avec la couverture et la 4ème de couverture.
J'en ai glissé une dans chaque carte de "bonne année" expédiée, un petit P.S. pour expliquer, pour les plus âgés qui risquaient de passer à côté de l'information de mon actualité. J'ai même poussé le vice jusqu'à coller une étiquette au verso : auteur ; titre ; maison d'édition.... (il faut avouer que la 4ème est écrite en taille de police "patte de mouche" !)
Dans mon élan, j'ai pondu un courriel-type pour présenter mes vœux à ceux dont je m'adresse habituellement par mail ... Idem, couverture + 4ème.... et le p'tit texte qui va bien avec. Mon mari a arrosé ses contacts aussi de son côté.
Puis, par pur hasard, j'ai découvert que mon logiciel de courrier électronique avait une excellente mémoire... J'ai tapé, une à une, toutes les lettres de l'alphabet et s'est affiché à chaque fois une liste de noms commençant par la dite lettre (certaines fois, je ne me rappelais plus d'où je connaissais ces gens-là !)
Un tri, pour valider mes cibles, et zou ! Anciens contacts mis dans la boucle, aussi !
J'arrose, j'arrose... Et, qui l'eu cru, ça m'amuse follement ! Déjà eu officiellement au moins 5 achats supplémentaires, grâce à mes "bons vœux" !
MDR ! J'ai même souhaité la bonne année à mon banquier ! (Eh ! Je vais avoir besoin de conseils de placements pour les zénormes droits d'auteur que je vais palper !)
Il en était de même pour les dédicaces... Hou là là ! Exercice très difficile ! J'avais tellement peur ! Je n'arrivais pas à me projeter...
Alors, ok, pour l'instant je n'en ai fait que des ciblées, pour des lecteurs que je connais plus ou moins bien. Mais, je me sens tellement à l'aise pour personnaliser chaque dédicace... L'impression d'avoir fait ça toute ma vie !
Ce n'est que du bonheur ! Quand je lis ou reçois verbalement les "retours", toujours positifs, je suis sur mon petit nuage...
I believe I can fly !!!
D'ici que je prenne la grosse tête, y'a pas loin !
D'autant plus que, l'autre jour, à la recherche d'un commentaire posté par une amie, si touchant, si vrai (eh ! elle ne disait que du bien de mon oeuvre !), j'ai eu une méga surprise !
Je ne me souvenais plus sur quel site internet elle l'avait envoyé... Google, mon ami ? J'ai tapé le titre du roman et s'est affiché comme habituellement presque deux pages de liens... Quand je suis arrivée sur celui d'Amazon, j'ai cru que, soit mon pc, soit le site bugait.... Amazon mentionnait sous mon titre "French Version"... Eh, voui ! Ich bin french ! Quoi d'exceptionnel sur Amazon.fr ?.... J'ai rafraîchi la page : idem ! Et là, j'ai vu que tout le texte pour guider l'achat sur la plateforme était en anglais...
Ouh là !.... C'est quoi ce binz ??? J'ai été plus loin, cliqué sur l'image de ma couverture... Le prix public était exprimé en... dollars canadien !
Marie-Jo est commercialisée sur Amazon.ca ! (in french version, of course !)
Si avec tout ça, je n'ai pas le melon qui explose.... On aura de la chance !
J'avais fais un genre d'adieux sur mon blog sans prétention, pensant n'avoir plus rien à raconter sur mon aventure d'écriture...
Comme certains du show-bizz.... Mes adieux, et mon come-back!
L'aventure continue..........
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Hou là là !!! Je suis tout à coup surbookée ! Même pas le temps de venir annoncer ici la bonne nouvelle !
J'ai appris lundi dans la soirée que la sortie officielle de mon roman était programmée pour... le 26 novembre 2019 ! (le lendemain !)
Juste le temps d'avertir quelques proches, mes bêta-lectrices, de partager avec eux la bonne nouvelle....
Le jour J (hier, donc), a été une journée de folie ! J'ai hurlé annoncé la grande nouvelle à tous ceux que je croisais, j'étais sur un p'tit nuage, en lévitation....
Le soir, j'ai prévenu d'autres contacts, un par un.... Enfin !!! Enfin l'aboutissement de trois ans de travail !
Et quand je lis les premières critiques......
Ce n'est que du bonheur !
Je n'ose pas regarder en arrière...
Mesurer le parcours...
Si j'avais su....
Je suis fatiguée, épuisée, lessivée...
Marie-Jo va devoir vivre sa vie sans moi, désormais ! J'ai signé un contrat, j'ai signé un acte d'abandon...
Longue vie à toi, ma chère Marie-Jo ! Tu as une place réservée dans mon coeur... Advitam eternam !
Tu es moi, je suis toi.
Je te fais mes adieux ici, non sans tristesse.
Mais je crois en ton avenir !
Va, ma fille !
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Non, je plaisante, je n’avais pas de prétention pour... (le Renaudot ? Non plus....)
Par contre, j’ai relancé mon éditeur, parce que, comme je viens de le rappeler à une copine : je sais compter !
(quel scoop !)
D’après mes calculs, depuis la date de signature du contrat d’édition (29 avril 2019) et la teneur du dit-contrat, mon roman devait être publié fin octobre, début novembre.
Mais, point de news... Et même si sur le site de l’éditeur, mon nom figure bien en premier dans les actualités à venir, je n’étais encore pas répertoriée dans la liste des auteurs (et mon roman, toujours pas ajouté au catalogue).
Pendant mes congés d’automne passés en Creuse, j’ai pris le temps d’envoyer un message à ma M. E.
Réponse postée le lendemain (mais, pas de bol : sommes tombés en panne d’internet ! C’est ça, la France profonde !)
Découverte de la réponse qu’à mon retour en région parisienne :
« Ah, justement, nous avons été informés hier d’un retard incombant à l’imprimeur. Nous vous adressons un avenant à votre contrat par mail, à nous retourner dûment complété, daté et signé."
Hum... Pourquoi je n’y crois qu’à moitié ?
Déformation professionnelle ?
Nos fournisseurs et nos clients nous prennent tellement pour des imbéciles, tout au long de l’année (et depuis le temps que ça dure !), que ça a dû développer un sixième sens chez les employés de la comptabilité.
Bizarrement, en consultant à nouveau le site (j’avoue me connecter trois fois par jour, totalement addict) je suis enfin répertoriée en tant qu’auteur ayant rejoint la M.E. (nous sommes quatre à être promis à une édition en automne. Seul mon patronyme a été ajouté à la liste des auteurs...)
Avenant au contrat : le délai entre l’acceptation du dit-contrat et la publication de l’œuvre ne devait pas excéder six (6) mois ; là, le délai est repoussé à huit (8) mois.... OK, y’a eu août entre, mois mort par excellence dans l’activité française : il fallait anticiper... Mettons cela sur le compte de la jeunesse et le manque d’expérience.
En même temps, ai-je le choix ? Les M.E. ne sont pas arrachées mon œuvre...
Faible femme, j’ai signé. Mais....
J’ai bien souligné en retournant mon exemplaire complété, que.... Fin novembre, pour une date de parution, va encore ! Quel dommage ! La date de parution initialement prévisible tombait pile-poile dans la période des achats de Noël. J’ai reçu tellement de témoignages positifs, d’envie d’achat pour découvrir l’univers de "Marie-Jo" pour orner le pied des sapins... De la part de ma famille, amis, relations amicales et professionnelles.
J’ai mis en garde, l’éditeur : "Attention !!! Au-delà de fin novembre, nous risquons, vous et moi, de manquer des ventes prometteuses" (il est commerçant, je le brosse dans le sens du poil !)
Honnêtement, moi, je m’en tape un peu, de cet aspect financier. J’avais ça en moi, je l’ai pondu. Mes proches m’ont encouragé à ne pas condamner cet écrit dans un tiroir (les plus enragées m’ont répété que ce serait criminel, qu’elles ne m’adresseraient plus la parole si....)
Maintenant, comme me répètent mes très fidèles : si tu veux bosser avec "la famille", faut savoir où tu mets les pieds...
Tome 2 avance bien.
La Creuse m’a encore une fois inspirée, je fourmille d’idées, de rebondissements.
Et, ce soir, sur Facebook, le journal "la Montagne Creuse" présente le portrait d’une maison d’édition, anciennement parisienne, qui a élu domicile en Creuse (à ? 5-10 km de chez nous ?). Petite structure — comme celle où j’ai signé pour le T1- qui publie le premier roman d’un Creusois....
Hum, hum, hum...
T2 qui se passe essentiellement en Creuse, qui dénonce le scandale des "Enfants de la Creuse" — la déportation de milliers de petits Réunionnais vers la métropole, pour repeupler nos campagnes désertées (faits récents : entre 1963 et 1982), quand Guéret était devenu une gare de triage...
J’ai bien noté toutes leurs coordonnées... OK, T2 encore en phase d’écriture, la route est encore longue... Mais, d’ici, deux ou trois ans (le process est très long — écriture, corrections, relectures, modifications....)
Faut-il être "malade" pour s’y plonger à nouveau ?
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Je me suis cassé une vieille dent déjà soignée, en croquant dans une pomme de mon jardin (non ! la qualité des pommes n'est pas à remettre en cause).
J'ai eu la chance d'avoir un rendez-vous sous quinze jours, et c'était ce soir.
Mes astuces de respires à fond, en carré, apprises au Yoga ne fonctionnent plus : je n'arrive pas à me recentrer sur mon mouah intérieur (manque de pratique, sans doute.)
J'ai expérimenté un nouveau truc : mon dentiste m'a dit que j'étais "héroïque" (si j'avais pu lui répondre, la bouche grande ouverte, avec des crampes naissantes dans la mâchoire.. fous-toi de ma gueule, par la même occasion !)
J'ai corrigé mentalement mes modifications apportées hier soir à mon tome 2.
Non... ça, c'est too much, ça ne va pas.
Et là ? Un qui n'aurait pas lu le tome 1 ne comprendra pas mon argumentaire....
Ressortie de chez Môssieur le dentiste (avec un carton rempli de rdv, un devis frisant la folie), avec une idée fixe en tête : tu as quatre corrections à apporter à T2 ! D'urgence !
Chacun sa thérapie, chacun son truc (Môman, je me fais peur, parfois !!!)
ça frise l'obsession mentale...
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